Les Aventures de Rabbi Jacob, L’Aile ou la Cuisse, Le Grand Blond avec une chaussure noire, La Boum, La Chèvre, Un Éléphant ça trompe énormément, Le Dîner de cons, Le Père Noël est une ordure, Le Placard, L’As des as, Cuisine et Dépendances, etc. : c’est peu dire que la musique de Vladimir Cosma a profondément marqué l’histoire de la comédie française !

C’est un immense privilège pour le VIFFF d’accueillir ce compositeur, mélodiste, violoniste et chef d’orchestre franco-roumain, dont le génie a bercé plusieurs générations. Le samedi 26 octobre à Vevey, Vladimir Cosma reviendra sur sa carrière exceptionnelle lors d’une masterclass, animée par Stéphane Gobbo (en collaboration avec Le Temps). Elle sera suivie d’une séance de dédicace de ses mémoires.

Notre focus dédié à Louis De Funès, en collaboration avec Chaplin’s World, offrira également au public l’occasion de redécouvrir la beauté des bandes originales de L’Aile ou la Cuisse et Les Aventures de Rabbi Jacob.

“Une bonne musique de film doit être simple sans être simpliste, à la fois populaire et savante.” Vladimir Cosma

Mes mémoires, du Rêve à Reality (résumé) :

“Grand compositeur, mélodiste inspiré et chef d’orchestre devenu culte, Vladimir Cosma évoque sa vie à travers les anecdotes inédites des plus grands succès du cinéma français : Le Grand Blond avec une chaussure noire, La Boum, Les Aventures de Rabbi Jacob, Diva, L’As des as, La Chèvre, Le Père Noël est une ordure, La Gloire de mon père, L’Aile ou la Cuisse, le Dîner de cons, Un éléphant ça trompe énormément… Des « partitions en images » selon son expression, qui continuent leur vie grâce aux concerts symphoniques qu’il dirige dans le monde entier.

Après avoir passé son enfance et son adolescence en Roumanie, Vladimir Cosma arrive en France à 22 ans, au début des années 1960, avec pour seules « armes » son violon et de gros cahiers de partitions remplis de notes, de rythmes et de mélodies. Par un heureux concours de circonstances, le jeune compositeur fait la connaissance d’Yves Robert, qui lui confie sa première musique de film pour Alexandre le Bienheureux. Cette rencontre marque, non seulement le début d’une amitié indéfectible, mais aussi celui d’une carrière exceptionnelle. Soixante ans plus tard, le nom de Vladimir Cosma est associé aux plus grands réalisateurs : Gérard Oury, Francis Veber, Claude Zidi, Claude Pinoteau, Jean-Jacques Beineix, Jean-Pierre Mocky, Ettore Scola, Yves Boisset, Édouard Molinaro…

D’une plume directe et passionnée, Vladimir Cosma se livre pour la première fois sur son incroyable destin de créateur.”