Étiquette : Édition 2024

Dans de luxueux manoirs labyrinthiques, cette docufiction kaléidoscopique nous invite à suivre le quotidien de cinq femmes entre la fin des années 90 et le début des années 2000. Menant une existence assommante, exhibant leurs bibelots excentriques, elles nous partagent avec sincérité leurs illusions. En alimentant avec brio un constant malaise, le film questionne misogynie et capitalisme, sous le soleil d’un Los Angeles abstrait. Une expérience aussi hilarante que fascinante et dérangeante.

Golo et Ritchie ont grandi ensemble dans le quartier pauvre de La Grande Borne, à Grigny. Ils sont suivis par 1,5 million de personnes sur les réseaux sociaux. Ritchie, atteint de troubles autistiques, est féru de vélo. Golo aime la vidéo et le dépassement de soi. Alors que Ritchie est renvoyé de son centre éducatif, Golo le met au défi de traverser la France en tandem. Sur les routes, le duo pédalera à coup de railleries, de bonne humeur et de nouvelles rencontres. Un documentaire qui met du baume au cœur !

Alors qu’il était son unique soutien, le fils de Rosalie meurt. En deuil et délaissée, elle élabore un plan visant à se venger de toutes les personnes lui ayant fait du tort. Avec l’aide de la femme de ménage de sa maison de retraite (qui trimballe son propre lot d’injustices), Rosalie se lance dans une vendetta insolite. Les deux femmes en cavale se mesureront à leurs malfaiteurs respectifs, tout en se liant d’amitié. Une comédie généreuse pour soigner des dignités trop souvent piétinées.

Les Maynard font partie de la très haute bourgeoisie autrichienne. Le père de ce clan richissime a deux vocations : sa famille et la chasse. Seulement, ce ne sont pas les animaux qu’il traque… Intouchable, frigide et déconnectée de toute réalité, la tribu vaque à ses occupations sordides sans aucune peur de représailles. Une fable cynique et provocante qui expose le quotidien aseptisé d’une caste privilégiée

Dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, un soldat et une infirmière scellent une union tragique. Dans l’envers du décor (le jardin de la mère du jeune réalisateur), des dizaines de figurants courent dans tous les sens. Entre petites hypocrisies et organisation chaotique, ce faux making-of expose avec beaucoup d’autodérision l’envers du décor du cinéma amateur. Un éloge hilarant et passionné du système D.